Le basilic
Et la fermière aux mains de sel, dès l’aube
S’avance dans la cour, lavande et basilic
Au poing, parmi les poules noires
Baignant dans une aurore d’églantine...
Sonate
Pour les arbres brûlés après la tourmente.
Pour les eaux boueuses du delta.
Pour ce qui demeure de chaque jour.
Pour le petit matin des prières.
Humeurs de sous-bois
Les pins chantent la mélodie marine
Qui s’ébauche sur les brisants
Pourtant, ici, la mer s’est retirée
Il y a des millions d’années
Entendre les silences
Le silence n’osait bouger le petit doigt
La lumière se taisait pour épargner la nuit
La vie avait le goût de croire en l’avenir
Le cosmos scintillait de mille éclats d’étoiles.
Soupirs d'étoiles
Dans une nuit de silence et de mer,
tes yeux, deux phares dans l'obscurité,
me parlent de rêves jamais avoués,
de promesses cachées parmi les vagues.