Au galop du vent
Au pas de mon cheval,
par le chemin poussiéreux
je partirai,
Au trot
dans la vaste plaine
nous en irons,
Au galop
à travers la steppe herbeuse
il m'emportera.
Au rythme de ses sabots
nous fendrons l'air,
Nous abolirons le temps,
nous deviendrons le vent,
Notre course folle nous emmènera
jusqu'à l'immensité du ciel.
© MATRIOCHKA
Poème inspiré par la lecture du roman "Gengis Khan, l'homme qui aimait le vent" de José Frèches, ainsi par l'écoute de la musique du groupe Violons Barbares, qui s'inspire fortement de la tradition musicale mongole, et de celle du groupe mogol The Hu, qui teinte son rock d'instruments traditionnels et chant de gorge spécifique à la culture de Mongolie.