Dans les champs, au creux de ce moulin calmé,
Je te revoyais au temps des blés en pagaille,
Où comme les ailes de papillons, tu dansais
Au gré des vents épousant nos fiançailles.
Au jardin, nous sommes retournés,
cueillir les fleurs fanées
nous laissions quelques traces dans la neige
derrière la maison du garde-barrière.
Tant d'oiseaux
Qu'on dirait de l'eau en pluie
un goutte-à -goutte d'ailes
une giboulée de plumes
Et parfois un sourire
peut raviver la flamme
de la vie qui mourait
dans les ruelles sombres
Il fait doux
et le soleil s'endort
sur le rivage au loin
on sent la grâce et l'ombre