Donnez-moi l'ombre heureuse
Donnez-moi le pain noir
Que notre vie s'écoule entre ses hauts miroirs
Que l'oubli nous abreuve
Obscur des mots inachevé des rêves
Mains qui se délient Ébloui des regards
Murmures de la pluie sur les carreaux froids
Ciel qui flamboie Traces d’un oubli
Même s'il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire "à demain"
Rien ne défera jamais nos liens...
Même s'il me faut aller plus loin
Il trône tête nue, habillé seulement
D’un collier de neige et d’un manteau de pierres
Il défie les à-pics à donner le vertige
Entre Drôme et Vaucluse, véritable seigneur.
Comme tu es belle.
Ta beauté me fait peur.
J’ai faim de toi.
J’ai soif de toi.