Si vous avez envie de boire quelques bulles de bonheur, de fraîcheur,
ces petites choses qui pétillent, qui titillent, peut-être là juste à la pointe du coeur...
N'hésitez pas, entrez... au seul risque d'aimer ! Ici, vous trouverez sûrement votre bonheur...
J’ai rêvé d’être un jour, de Montmartre, un poulbot
Et que de Caulaincourt jusqu’au funiculaire
De ce Paris vivant, ce Paris populaire,
D’en rester le titi jusqu’au jour du tombeau.
Notre maison est seule au creux de la montagne
Où le chant d’une source appelle des roseaux,
Où le bout de jardin plein de légumes gagne
La roche qui nous tient dans son âpre berceau.
Un envol de mouettes sous un ciel cabotin
Lentement disparait dans la nacre et la pluie
Sur un rocher blessé d’un mistral arrogant
Un marin noie ses larmes parmi les flots mutins
À quoi Arthur Rimbaud aurait pu ressembler s’il vivait à notre époque ? C’est la question que s’est posée l’artiste touche-à-tout Charlélie Couture. Il a imaginé cette série de portraits accrochés au musée de la Chartreuse à Douai. Une exposition qui sera visible deux mois à compter de la réouverture du lieu au public.
Présenté, et considéré, comme le prix Goncourt de la poésie, le Prix Apollinaire vient de décerner ses deux récompenses. Le Prix Apollinaire, fondé en 1941, couronne chaque année « en dehors de tout dogmatisme d’école ou de technique un recueil caractérisé par son originalité et sa modernité ».
Foisonnante et passionnante, la poésie contemporaine reste peu connue. Alors que le Marché de la poésie aurait dû avoir lieu cette semaine, «Libé» vous propose un guide en dix étapes pour mettre des vers à votre menu.