Ecrire des vers à vingt ans, c'est avoir vingt ans.
En écrire à quarante, c'est être poète.
Francis Carco 

Femmes


Merci, femmes !
Mokhtar EL AMRAOUI

y

Femmes
Des fibres de vos nerfs et insomnies
Vous offrez vos généreux douillets nids
Vous abritez la vie en naissance en croissance
De votre incessant labeur de vos souffrances
Bien plus que moitié tue tuée de l’univers
Vous êtes son âme oui Femmes son essence
Soyez-en fières nobles altières
Que d’horribles ingrats veulent sous terre
Faire taire dans l’obscure silencieuse misère
Vous avez refusé basses supplications
Prières enchaînées et soumissions
Vous êtes les tonitruantes matrices
De toutes les révolutions
Leurs vaillantes génitrices

Un seul non de vous
Vous qui allaitiez les ailes
Des premiers noms
Debout partout arrêterait tout
Joies chemins de jolies voix et fêtes
Tout deviendrait, Femmes, en l’âme,
Pour tout être, sèche défaite
De ses rêves, envols et quêtes
Un seul oui de vous fait renaître la vie
S’envolent angoisses et soucis
Un oui refusant tout esclavage et mépris

Femmes
Vous êtes rassurantes consolantes
Douces et fraîches ombres de confidentes
Dans l’enfer de leurs nuits sombres
Lumière pour les routes ardues des désemparés
Les protégeant de vos stellaires caresses
Offrant de vos profondeurs sans nombre
Le lait de votre sang jusqu’à liesse

Merci, Femmes
Vous qui vous adonnez
Sans compter au bonheur de l’humanité
Merci vous qui jamais n’abandonnez
Votre noble combat pour la liberté et la dignité
Merci, merci, merci, Femmes
Donneuses d’amour de vie et de paix

 

© Mokhtar EL AMRAOUI


Mokhtar El Amraoui (1955-aujourd'hui)
Poète d’expression française né à Mateur, en Tunisie, Mokhtar El Amraoui a enseigné la littérature et la civilisation françaises pendant plus de trois décennies, dans diverses villes de la Tunisie. Il est passionné de poésie depuis son enfance. Il a publié quatre recueils de poésie et plusieurs de ses poèmes ont été publiés sur Internet et en revues-papier.
→ Voir la liste de tous ses textes sur le site
→ Blog de l'auteur : https://mokhtarivesenpoemesetautresvoyages.blogspot.com/ 


Ô femmes
Elea LAUREEN

y

Entre le clair et l'obscur
Tu donnes la mesure
Sous les remparts
Derrière les murs

Sans étendard
Toi, tu assures
Nimbe éphémère
Toujours légère

Ta liberté réclamée
Ignorance envolée
Sous ton symbole de vie
Couleurs en frénésie

Stop à la discrimination
En pôle position
Tout comme l'arbre
Prend racines

Tu décides et devines
Tes choix et ta raison
Tu es mère sur cette terre
Tu es l'eau, la brume et l'air

Plantes, rochers et volcans
Tu es chaque élément
En toi est née, cette poussière
Baiser de l'univers

Que l'homme est fier
De voir derrière
Lumière si dense
Lumière intense

Tu fais de l'ombre
A son monde
Pourtant, c'est dans ta ronde
Que vient sa descendance
Perles de sa semence

Et d'un battement de cils
C'est l'effet papillon
Qui fait de toi son île
Ou son admiration

Au rythme des couleurs
Femme de ta candeur
Tu danses le corps en feu
Et le cœur généreux

Dans le silence et les soupirs
Le combat, tu persistes et signes
Pour un avenir qui respire
En des jours plus dignes

Ô femme, déesse de l'univers
Que le respect te soit offert !
Car tout ce que tu espères

C'est que tes enfants prospèrent
Dans un monde meilleur
Source de bonheur ...

 

© Elea LAUREEN


Elea Laureen
Inscrite depuis peu sur les réseaux sociaux, Elea Laureen a découvert l'opportunité d'y publier ses créations, la poésie étant pour elle une véritable thérapie. Elle a publié deux recueils : Comme une évidence et Mon vol d'hirondelle.
Autres textes sur le site :

→ Liberté chérie
→ A nos héros
→ En votre âme et conscience
→ La magie de Noël
Ses blogs :
→ https://loumissangelpoesie.blogspot.com/
→ https://soupir-d-une-plume-de-lyre.blog4ever.com/


L'horloge des forfaits
Magali BRETON

y

Dix-sept heures pile la sortie du bureau
Dix-sept heures vingt-cinq la rame de métro
Dix-huit heures quinze la grille de l’école
Dix-huit heures trente le bruit des casseroles
Dix-neuf heures j’entends ta clé dans la serrure
Dix-neuf heures déjà les premières injures
Vingt-heures tout juste les pleurs de notre enfant
Vingt-heures quarante la dispute à présent
Vingt-et-une heure non ! déjà le couvre-feu
Vingt-et-une heure dix ta fureur et mes bleus
Vingt-deux heures mon Dieu tous ces coups qui résonnent
Vingt-deux heures vingt-sept mon corps qui abandonne
Mes honte, mutisme et ma peine sous morphine
Mon emprisonnement, le temps qui assassine
Vingt-deux heures vingt-huit ta fuite face au drame
Ta monstruosité, ta lâcheté infâme
Vingt-deux heures trente la terreur de mon fils
Son courage insensé pour joindre la police
Vingt-trois heures dix-sept le constat de ma mort
Une pour ce soir et celles venant encore
Soyez tous les témoins de cette barbarie
Parlez et dénoncez, mettez au pilori
Faites que l’horloge de ces odieux forfaits
S’arrête pour toujours dans le monde d’après


Extrait du recueil Les Covidiennes, 2022

© Magali BRETON


Magali Breton
Auteure-compositrice-interprète, Magali Breton est aussi comédienne, auteure de textes de chanson française dont ceux de son album intitulé « Regard de femmes » primé à Barbizon 77, lors du concours « La palette en chansons », avec pour parrain Bernard Sauvat. En 2019, elle se consacre à l’écriture d’une pièce de théâtre musical sur la vie et l’œuvre de l’artiste peintre Rosa Bonheur : « Les messagères de Rosa Bonheur ». Le spectacle est créé en 2020, avant d’être stoppé net par la crise sanitaire et la fermeture des salles de spectacle, avant de connaître un beau succès en tournée. Cette période se mue en une inépuisable source d’inspiration pour écrire un recueil intitulé « Les Covidiennes » édité en 2022. Elle choisit la poésie pour nous livrer des instants de vie en quelques vers et nous absorber dans l’intimité, la profondeur et l’exacerbation des sentiments. Elle fait appel à Muriel Pic, photographe, ainsi qu’à Patrick Carmier, pianiste compositeur, pour sublimer les textes par l’image et la musique. Cela donne naissance à un nouveau spectacle.
Autres textes :
→ Prends ma canne 
→ Viens frapper à ma porte 
→ Rejoindre Thomas Pesquet 
→ La métamorphose
→ Lorsque tu fermeras mes yeux
Son site : → Les Messagères de Rosa Bonheur
Sa page Facebook : https://www.facebook.com/lelienparlart
Sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UC6zEpDLSwB9-zqZok3H72BA


Du printemps à l'hiver de nos vies
Christian SATGÉ

y

Toutes les femmes sont des fleurs…
Elles en ont les couleurs,
Et quelquefois la pâleur,
La splendeur et la senteur,
Chacune à la sienne à l’heur…

Et, signe de richesse extérieure,
Pour le sbire et le veilleur,
Elles font que leur parfum demeure…

Toutes les femmes sont des fleurs
Faites pour éclore au bonheur,
Aux douceurs, à la chaleur
Embaumer le temps fileur
Tout en douleurs et malheurs ;
La vie est mauvais bailleur… 

Elles nous font supporter nos heures
Et les enjolivent fort… Gageure !

Toutes les femmes sont des fleurs
Qu’arrosent leurs propres pleurs,
Qu’effeuillent de beaux parleurs,
Parasites sans ampleur,
Hâbleurs railleurs et jongleurs…
Sinistres singes hurleurs !

Et riant de nous, sachant nos leurres,
Pour le pire et le meilleur,
Aiment, quoiqu’à nous supérieures !

Toutes les femmes sont des fleurs
En jupe, robe ou tailleur,…
Un rien les met en valeur
Quoi qu’en pensent les rouleurs,
Quoi qu’en disent les râleurs…

 

© Christian SATGÉ


Christian Satgé (1965-aujourd'hui)
Auteur prolifique, fabuliste et conteur éclectique, Christian Satgé est professeur d'histoire-géographie dans le département des Hautes-Pyrénées. Il a publié plusieurs recueils et près d'une trentaine de ses textes figurent dans Le Monde de Poetika.
→ Voir la liste de tous ses textes sur le site
Son blog : → https://lesrivagesdurimage.blogspot.com/

→ Sa page Facebook


Femme noire
Léopold SÉDAR SENGHOR

y

Femme nue, femme noire
Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu’au cœur de l’été et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle
Femme nue, femme obscure
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.
Délices des jeux de l’Esprit, les reflets de l’or ronge ta peau qui se moire
A l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’Eternel.

 

© Léopold SÉDAR SENGHOR


Léopold Sédar Senghor (1906-2001)
Homme d'État français puis sénégalais, poète, écrivain, Léopold Sédar Senghor a été le premier président de la République du Sénégal (1960-1980). Sa poésie, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences.
Autre texte sur le site :
→ Cher frère blanc
→ Sa biographie sur Wikipédia


Femme
Savannah SAVARY

y

Femme du tréfonds des univers
femme coulée d’argile et d’or
femme cadeau de l’enfer
femme trophée de guerre
femme souveraine des hommes
femme entrailles d’abondance
au visage de ma mère
au visage de ma soeur
au visage de l’inconnue
le verdict entaché de larmes éternelles
lavant draps oreillers et matelas
de la matrice à la tombe
dis-moi pourquoi tes tripes logent
l’amertume le pardon le remords
l’acceptation la révolte la colère
sous les côtes de l’autre
le mâle endimanché
de son glaive de son poing
de son fusil de son discours
gouffre qui te fascine
en un souffle rauque
sous la dureté du ventre
douce femelle sans saison
ta renaissance viendra de l’obscurité
en éclats de lumière inespérée
car tes os poussiéreux
sont pureté de diamant
l’éternité sous des décombres.


© Savannah SAVARY


Savannah Savary (1965-aujourd'hui)
Economiste de formation, créatrice de bijoux exceptionnels et d'accessoires, originaire de Haïti, Savannah Savary s'est consacrée ces dernières années à la poésie. Elle collabore au journal Le Nouvelliste avec des articles abordant avec beaucoup de subtilité tout un éventail de sujets en rapport avec l'art, l'histoire, la sociologie, l'environnement... Elle a publié un roman historique, Miel et rapadou, en mai 2017. 


Les femmes sont sur la terre...
Victor HUGO

y

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.


C’est l’amour qui, pour ceinture,
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.


Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.


A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;


Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.


Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,


Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie
D’une bête dans la nuit.


Victor HUGO


Victor Hugo (1802-1895)
Poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, Victor Hugo est considéré comme l'un des plus grands écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé. Homme de théâtre, il est l'un des chefs de fil du romantisme français. Il a fortement contribué au renouveau de la poésie et du théâtre.
→ Voir la liste de tous ses textes sur le site
→ Sa biographie sur Wikipédia


La femme est l'avenir de l'homme
Jean FERRAT

y
Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération, je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Entre l'ancien et le nouveau, votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois, si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible

Le poète a toujours raison, qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions, je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Pour accoucher sans la souffrance, pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge, vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre

Le poète a toujours raison, qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Il faudra réapprendre à vivre, ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée, tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible

Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations, je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme.

« L'avenir de l'homme est la femme », célèbre vers, devenu une maxime, du poète Louis Aragon dans Le Fou d'Elsa (1963) dont l'ordre des mots a été ensuite inversé dans certaines citations (en particulier par Jean Ferrat).
Album La Femme est l'avenir de l'homme (1975)


© Jean FERRAT


Jean Ferrat (1930-2010)
Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, est un auteur-compositeur-interprète français. Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière chansons sentimentales, chansons poétiques et chansons engagées et a souvent maille à partir avec la censure. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon avec l'approbation de celui-ci.
Autres textes :
C'est beau la vie
Nuit et brouillard
L'amour est cerise
→ Ecouter la chanson sur YouTube
→ Sa biographie sur Wikipédia


Les ménagères
Esther GRANEK

y

Au début de leur destin
c’était pourtant des filles bien.
Elles sont entrées en fonction
comme on entre en religion.
Les ménagères.


Autour d’elles elles font briller
le parquet le bois le verre
et secouent leur derrière
en mouvements bien cadencés.
Les ménagères.


Mais dans le lit conjugal
elles sont catins c’est normal.
Leur programme est bien fourni
pour le jour et pour la nuit.
Les ménagères.


Leurs proportions corporelles
s’avachissent avec les ans.
Et de leurs pauvres cervelles
on sourit depuis longtemps.
Les ménagères.


De la carne qu’elles cuisinent
elles ont bientôt pris la mine.
De la poussière qui les ceint
elles ont déjà pris le teint.
Les ménagères.


Rêvassant dans leurs torchons
elles voyagent à leur façon
et se disent qu’avec le temps
tout ira plus facilement.
Les ménagères.


Les v’là au bout du rouleau.
Elles sont usées jusqu’aux os.
Point d’statue pour les héros.
Et pour leurs droits c’est zéro.
Les ménagères.


Et c’est là leur Univers.
Mais il y a une récompense :
Grand cordon d’la Serpillière
et un coup d’pied où je pense.
Les ménagères.


Au début de leur destin
c’était pourtant des filles bien…


Extrait de Portraits et chansons sans retouches, 1976
© Esther GRANEK


Esther Granek (1927-2016)
Poétesse belgo-israélienne francophone, Esther Granek n'a pas pu suivre de scolarité du fait des lois anti-juives durant l'Occupation. Arrivée en France en 1940, elle est déportée dans le camp de Brens (Tarn) d'où elle s'échappe en 1941 pour retourner à Bruxelles. De 1943 jusqu'à la fin de l'occupation nazie, elle est cachée avec de faux papiers par une famille chrétienne à Bruxelles, qui la fait passer pour leur fille. Survivante de la Shoah, elle part vivre en Israël à partir de 1956 et travaille à l’ambassade de Belgique à Tel Aviv, comme secrétaire-comptable pendant 35 ans. Elle est également auteure-compositrice de chansons et a publié plusieurs recueils.
→ Voir la liste de tous ses textes sur le site
→ Sa biographie sur Wikipédia


Sonnet
Charles CROS

y

Vent d’été, tu fais les femmes plus belles
En corsage clair, que les seins rebelles
Gonflent. Vent d’été, vent des fleurs, doux rêve
Caresse un tissu qu’un beau sein soulève.


Dans les bois, les champs, corolles, ombelles
Entourent la femme ; en haut, les querelles
Des oiseaux, dont la romance est trop brève,
Tombent dans l’air chaud. Un moment de trêve.


Et l’épine rose a des odeurs vagues,
La rose de mai tombe de sa tige,
Tout frémit dans l’air, chant d’un doux vertige.


Quittez votre robe et mettez des bagues ;
Et montrez vos seins, éternel prodige.
Baisons-nous, avant que mon sang se fige.


Charles CROS


Charles Cros (1842-1888)
Poète et inventeur français, qui a notamment découvert un procédé de photographie en couleurs, mais aussi un modèle de phonographe. Son œuvre de poète, brillante, est cependant ignorée à son époque. Elle sera plus tard l'une des sources d'inspiration du surréalisme.
Autres textes sur le site :
L'heure verte
Matin de décembre 
L'été  
Avenir 
Liberté

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L'horloge des forfaits de Magali Breton
Du printemps à l'hiver de nos vies de Christian Satgé
Femme noire de Léopold Sédar Senghor
Femme de Savannah Savary
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La femme est l'avenir de l'homme de Jean Ferrat
Les ménagères de Esther Granek
Sonnet de Charles Cros

Sur le site
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Femme ? De... de Doha Zrhibi
Et voile à nul souffle bercée de Max Elskamp
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→ Citations autour du thème

Quand une femme te parle, écoute ce que disent ses yeux.
Victor HUGO


Les seules femmes heureuses sur cette terre sont celles à qui nulle caresse ne manque.
Guy de MAUPASSANT


L'avenir de l'homme est la femme. Elle est la couleur de son âme. Elle est sa rumeur et son bruit. Et sans elle, il n'est qu'un blasphème.
Louis ARAGON


En tant que femme je n'ai pas de pays. En tant que femme je ne désire aucun pays. Mon pays a moi, femme, c'est le monde entier.
Virginia WOOLF


Chaque femme contient un secret : un accent, un geste, un silence.
Antoine de SAINT-EXUPERY